Pages

vendredi 11 novembre 2011

Luiz da Rocha -  Série "Charades".


Rien à voir avec le reste?  Quelle blague convenue. En 2011, s'autoriser à  formuler le style comme une forme reconnaissable, une signature, cela relève d'un "background" à tendance totalitaire. Cependant, c'est ainsi que nous fûmes conditionnés et les nouvelles générations continuent d’être ainsi conditionnés. Heureux ceux qui ont les gênes, le sang, les cellules qui poussent à faire l’école buissonnière. J'ai entendu dire que l'enfer se cache dans les détails. Or justement, ces à priori de style, c'est un détail d'exclusivité qui renvoie à un totalitarisme toujours aux aguets, si ce n'est déjà largement installé. Le Cercle infernal, pouvoir et peur, peur et pouvoir. C'est curieux, comme ce qui s’autoproclame comme étant de l'art contemporain recèle en lui seul toute sorte d'autoritarisme et d’exclusive, mais surtout dénote une incapacité à formuler des critères esthétiques convaincants. Dés lors, les institutions et les groupes de pression s’imposent grâce à un réseau très bien administré et rodé ; Réseau de certaines écoles d’art, musées, carrés, espaces, « in situs », et hommes d’affaires qui jouent dans la cour du Roi-va-nu. Or les préméditations de la spéculation financière ne sont pas impénétrables. Ils sont bêtement le symptôme intéressant et morbide de la convoitise, du mimétisme et de la rivalité. Une alliance du leninisme-stalinisme (qui fonctionne par avidité sous le masque hideux de la lutte des classes et d’exposés « scientifiques » de l’histoire,ne jouant qu’à partir de la rivalité et du mimétisme) avec les qualités perverses du capitalisme sans frein, appuyé sur une classe de médiocrates pleins de référents et emballements discursifs, ayant comme socle une foule de « Bobos » et politiciens qui craignent plus que tout,de ne pas être pris pour des personnes intelligentes, pour des « gars » qui sont dans le secret des « dieux ». Le tour est fait et la cour du Roi-va-nu, n’est qu’une cour d’où les miracles sont absents..
Alors que depuis longtemps nous sommes entrés dans le post-contemporain, grâce à diverses créations libérées des enclos étatiques, comme les inventions de génies tels que Walt Disney, Hergé, Milton Caniff , Segar, Hitchcock, Andy Warhol et une foule d'autres, hors du discours institué ou échappant à la mainmise des divers parasites, tels que les commissaires, curators contemporains et autres inspecteurs. Je fais ce que je peux pour essayer de maintenir la tête hors de la gadoue, du vomi, de la virulence des divers conjonctions des oppresseurs, qui vu leur indélébile non-existence, cherchent a imposer leur autorité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire